Le coordonnateur national du panel des experts de la société civile, Dieudonné Mushagalusha, dit approuver la décision de la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe rendue jeudi dernier dans le dossier relatif au programme 100 jours du chef de l’Etat. Il affirme que toutes les accusations en l’encontre de Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du chef de l’État, n’avaient pas assez des preuves. Pour lui, la décision de l’acquitter vient rendre le bon droit.
» Nous l’avions bien dit plus d’une année que le procès était politique que juridique et qu’il n’y avait pas assez des preuves pour pouvoir condamner Vital Kamerhe. Nous avons dit également qu’il était important de pouvoir l’acquitter pour pouvoir donner plus de crédibilité à la justice mais aussi pour ne pas donner l’impression comme si la politique commence à utiliser la justice comme un troisième bras pour régler des comptes. Et donc nous sommes satisfaits en toute objectivité du fait que Vital Kamerhe soit acquitté « , a dit,à ACTUALITE.CD, Dieudonné Mushagalusha.
Et d’ajouter :
» Le détournement n’a jamais été prouvé. On n’a jamais dit le montant exact. On n’a jamais démontré dans quoi est ce qu’il était impliqué, malheureusement pour nous, la société civile, il est difficile de prendre une position même si sur ce dossier précis nous avions démontré clairement qu’il y avait aucune preuve qui pesait sur le détournement de Mr Vital Kamerhe. Nous saluons cette mesure de justice parce qu’elle vient finalement rendre le bon droit .
Par ailleurs, le président du panel des experts de la société civile demande à ce que les auteurs impliqués dans ce dossier de détournement soient punis de leurs actes. Il demande également que des “actions disciplinaires” soient ouvertes à l’endroit des juges qui donnent de jugement par “sentiments” ou pour “plaire à certaines personnes”. “ Si la justice devient un instrument de manipulation, c’est tout le peuple congolais qui sera en difficulté ”, soutient M. Mushagalusha.
Vital Kamerhe et ses coaccusés dans l’affaire 100 jours ont été acquittés par la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe pour faute de preuves.
Actualité.cd