Qui a dit que Vital Kamerhe pourrait revoir les quatre murs de sa cellule de Makala une fois de retour du vieux continent où ce maestros de la politique congolaise s’est rendu pour des soins médicaux après avoir bénéficié d’une libération provisoire dans l’affaire qui le condamnait à 13 ans des travaux forcés ?
Illusion ! La nouvelle est tombée comme une traînée de poudre, la Cour de cassation a cassé l’arrêt de la cour d’appel. Le jugement est donc à reprendre à zéro. C’est le côté droit de ce procès qui a fait couler tant d’eau sous le pont. Kamerhe et ses co accusés pour détournement des fonds alloués au programme des 100 premiers jours du président Tshisekedi ont toujours clamé leur innocence. L’ancien directeur de cabinet de Felix Tshisekedi via son conseil a eu à démontrer à chaque occasion, le caractère vide de son dossier. La bataille a donc été rude du 1er degré à l’arrêt de la cour de cassation.
Seulement de l’avis des observateurs, la politique est venue en aide à celui que l’on appelle affectueusement, le pacificateur jusqu’au bout. Pour ce faire, l’on se rappellera que lors d’une interview, le président Tshisekedi évoquait déjà la libération future de son principal allié politique en reconnaissant que V. Kamerhe est un homme honnête. Plus tard s’en est suivi la liberté provisoire. Puis l’autorisation de sortie pour des soins médicaux Et enfin, la décision de la cour de cassation.
Ce processus n’exige aucune lunette astronomique pour lire les événements. Tout transparait comme de l’eau de la source. Kamerhe vient de franchir une etape importante de sa libération totale.