Des scènes de liesses ont été observées ce mardi 7 décembre dans la matinée un peu partout dans la ville de Bukavu (Sud-Kivu), à l’annonce de la liberté provisoire accordée à Vital Kamerhe.
Des centaines de militants et des motards ivres de joie ont célébré cette libération provisoire devant le siège de l’UNC, avec coups de klaxons et de vuvuzelas.
« Nous sommes très ravis. Malgré que ce n’est pas encore un acquittement définitif mais avec la confiance que nous avons en la justice, Kamerhe va recouvrer sa liberté et il sera acquitté définitivement », s’est joui l’un des militants.
Certains sympathisants pensent déjà à l’avenir de Vital Kamerhe en lui proposant des postes à Bukavu :
« Ce gouvernement en place vraiment je ne sais pas…Il peut abandonner cette carrière et revenir à Bukavu, venir rester à Bukavu et enseigner dans les universités de la place, c’est un intellectuel, c’est un enseignant ».
Nommé directeur de cabinet du chef de l’État en janvier 2019, Vital Kamerhe a été arrêté le 8 avril 2020 et condamné à 20 ans de prison au premier degré puis à 13 ans au deuxième degré, avec l’entrepreneur libanais Jammal Samih, 79 ans, pour le détournement d’environ 50 millions de dollars.
Source : Radio Okapi